Un engrais à base de déchets de poisson
L’engrais à base de déchets de poisson, une véritable alternative aux engrais chimiques…
L’engrais à base de déchets de poisson, une véritable alternative aux engrais chimiques…
L’élevage bovin reste la filière emblématique de l’agriculture en Nouvelle-Calédonie. Les politiques publiques agricoles ont œuvré à développer la filière, en particulier ces dernières années afin d’accroître la production pour augmenter la part d’autosuffisance alimentaire.
Améliorer la qualité
« Depuis 2015, la filière bovine est en légère baisse d’activité, explique Coline Drain-Martin, responsable de la filière pour l’Agence Rurale, cependant les éleveurs produisent une viande de bonne voire très bonne qualité. »
Alain Hocquet, directeur qualité & certification de FCBA, l’Institut technologique national forêt cellulose bois-construction ameublement, a effectué une mission de quelques jours en Nouvelle-Calédonie afin de lancer le processus d’une certification des bois calédoniens.
Un arrêté en date de 1980 interdisait d’apposer la mention « œufs fermiers » sur les boîtes d’œufs, en dépit du fait qu’un certain nombre d’aviculteurs calédoniens produisent ce type d’œufs. Le gouvernement vient de remettre de l’ordre. Explications…
Il y a une dizaine d’années, la province Sud a lancé une initiative originale autour de la bio-fabrique de Saint-Louis. L’affaire a pris de l’ampleur et l’on promeut désormais la PBI, la Protection Biologique Intégrée. Une autre démarche, une autre façon de concevoir les choses…
Ces dernières années, les professionnels comme les pouvoirs publics ont intensifié les actions en faveur de la production locale agricole. La crise du coronavirus, le confinement et la fermeture des frontières ont accéléré le processus et confirmé l’importance de ce secteur pour la Nouvelle-Calédonie.
En septembre 2019, on découvre sur le tarmac de l’aéroport de la Tontouta un spécimen de scarabée qui n’a rien à faire en Nouvelle-Calédonie. L’oryctes rhinocéros, appelé communément scarabée rhinocéros, est un véritable fléau. Dès sa découverte des mesures ont été prises pour l’éradiquer.
Le cluster Nativ’NC, association créée en 2018, regroupe une quinzaine d’acteurs de la filière des produits naturels du territoire, de la recherche-innovation et de l’export. Aujourd’hui, Nativ’NC souhaite créer une plateforme d’analyses pour fédérer la filière et assurer la qualité de ses productions.
Jusqu’à présent, l’association, qui existe depuis dix ans, avait développé la production végétale bio et y a fait ses preuves. Elle franchit une étape importante dans l’extension de l’agriculture biologique, en accompagnant la labélisation au sein de l’élevage bovin. En concertation avec la filière, Bio Calédonia vient de rédiger un « Guide de lecture de la norme Océanienne d’Agriculture biologique -NOAB- filière bovine ». Le point avec Pierre Migot, Directeur de Bio Calédonia.
Pourquoi Bio Caledonia s’intéresse-t-elle à l’élevage bovin ?
Espèce invasive, le cerf Rusa pose un véritable problème à la nature en général et à l’agriculture en particulier, mais jusqu’à présent aucune solution pérenne n’a été trouvée.
Tout commence en 1870, lorsqu’une douzaine de ces cerfs, en provenance de Java, sont introduits en Nouvelle-Calédonie. Ils proliféreront dans de telles proportions qu’aujourd’hui la Nouvelle-Calédonie abrite la plus grande population de ces cerfs au monde et que l’on ne sait plus comment les gérer. La prolifération des cerfs et les dégâts qu’ils occasionnent posent des difficultés depuis longtemps.