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Le miel local : qualité reconnue mais marché saturé

Apicole
Nouvelle-Calédonie
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Le miel calédonien, apprécié pour sa qualité, connaît aujourd’hui une saturation sur le marché local. Depuis quatre ans, la production dépasse la demande, alors que les coûts des matières premières et de l’énergie ne cessent d’augmenter. Les apiculteurs peinent à écouler leur production, et certains perdent même des clients suite à la fermeture de magasins ou à des événements imprévus.

Pour surmonter cette situation, certains producteurs misent sur l’export. Elle investit dans une nouvelle miellerie aux normes européennes, un projet estimé entre 20 et 25 millions de francs, afin de répondre aux standards internationaux et accéder à de nouveaux marchés.


En fin 2024, une charte apicole a été signée afin de structurer la filière autour de trois axes : améliorer la qualité du miel, renforcer la commercialisation (notamment à l’international) et maîtriser les enjeux sanitaires. La Nouvelle-Calédonie reste l’un des rares territoires à être exempt de varroa, un parasite dévastateur pour les abeilles, ce qui constitue un atout majeur pour la filière.

Pour prévenir toute introduction du varroa, des ruches sentinelles ont été installées aux points d’entrée du territoire et inspectées régulièrement. Le dispositif devrait être modernisé dans le cadre de la charte afin de protéger les 14 000 ruches recensées en 2024, garantissant ainsi la pérennité de la production locale.

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