Face à la présence de taches noires à l’intérieur de certains ananas locaux, un problème signalé récemment par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, la filière calédonienne des fruits et légumes a décidé d’agir rapidement. Ces altérations, dues à un champignon naturellement présent en Nouvelle-Calédonie, toucheraient moins de 5 % des fruits, selon l’Interprofession fruits et légumes (IFEL), et restent consommables malgré leur impact sur l’image du produit.
Lors d’une réunion d’urgence organisée le 6 août par l’IFEL et la Chambre d’agriculture et de la pêche (CAP-NC), les acteurs de la filière – producteurs, grossistes et distributeurs – ont validé une série de mesures immédiates pour améliorer la qualité des ananas et rassurer les consommateurs. Parmi celles-ci : récolter les fruits à un stade de maturité moins avancé, identifier les dates de récolte sur les lots, retirer de la commercialisation les fruits suspects, limiter le temps de stockage à une semaine et assurer un contrôle qualité systématique à la réception.
Selon l’IFEL, il n’existe encore aucune solution à cette maladie qui se développe généralement cinq à six jours après la cueillette, souvent favorisée par l’humidité, le froid ou des blessures sur le fruit. La filière prévoit de se réunir prochainement avec les partenaires techniques pour travailler sur des solutions durables afin de limiter l’apparition de ces défauts sur les ananas calédoniens.
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