Les chambres d’agriculture des trois territoires français du Pacifique avancent sur la création d’un marché commun qui permettrait d’atteindre plus de 550 000 consommateurs. L’objectif est clair : offrir de nouveaux débouchés aux producteurs et mieux valoriser les richesses agricoles locales grâce à un échange régulier de produits entre îles.
Ces territoires font face aux mêmes défis : dépendance aux importations, isolement géographique et problèmes de santé publique liés à l’alimentation. En Nouvelle-Calédonie, la situation est compliquée depuis mai 2024 : les ventes de viande et de pommes de terre ont chuté de plus de 20 %, les surfaces commerciales ont été réduites, et le pouvoir d’achat des consommateurs est en baisse.
Le projet repose sur la complémentarité : la Nouvelle-Calédonie peut produire plus de viande, la Polynésie est avancée dans la transformation et la surgélation des tubercules, et Wallis-et-Futuna excelle dans la production de fruit à pain. Ensemble, ils visent une autosuffisance alimentaire renforcée à l’échelle régionale.
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